lundi 20 novembre 2017

Schizophrenie genetique

La schizophrénie est la principale forme de psychose chronique qui entraîne un handicap social important. Cette étude génétique a été publiée dans la revue scientifique Nature. Réalisée par un consortium international de généticiens, elle est la plus importante conduite jusque-là dans le. Découvrez quelques recherches vulgarisées… Jeu de boules sur l’ADN Notre état de santé se reflète à l’échelle moléculaire. L’expression des gènes se trouve parfois modifiée par l’émergence d’une psychose.


En cause: une modification de petites molécules sur l’ADN.

Une atteinte génétique est au moins une condition nécessaire pour permettre à une causalité externe d’exercer ses ravages via une modification épigénétique. La lésion génétique originelle est supposée primitive et située, d’après l’auteur, au début de l’humanité. La part de la génétique. Cependant, leur impact modeste. Le risque d’être atteint de schizophrénie est accru dans les familles dont un membre souffre de la maladie.


On parle alors de vulnérabilité génétique. Génétique et schizophrénie. De nombreux travaux de recherche ont tenté d’identifier les mutations génétiques en cause (plus de 1gènes identifiés) et concluent à l. La lecture de l’ADN, ou code génétique, est un élément important pour l’étude de la schizophrénie.

Certaines anomalies génétiques présentes chez les patients pourraient être utiles à la caractérisation précoce de la maladie. En plus de la génétique, d’autres causes possibles de la schizophrénie comprennent: L’environnement. Que la génétique soit une cause majeure de la schizophrénie me paraît largement abusif. Etant moi-même docteur es sciences, avec une thèse en génétique et biochimie, il n’existe rien en génétique qui me permette d’aider une personne souffrant de schizophrénie à s’en sortir.


Les causes dépendent de l’environnement. Le développement cérébral pendant la grossesse peut être altéré par des facteurs comme l’incompatibilité rhésus ou des complications suite à une grippe contractée lors du ème trimestre de la grossesse. Les liens entre prédisposition génétique et consommation de cannabis dans le déclenchement de la schizophrénie se confirment et s’expliquent peu à peu. Les jeunes avec des antécédents (familiaux ou personnels) doivent éviter la consommation de cette drogue, alertent-les chercheurs.


Une vulnérabilité génétique démontrée Les familles dont l’un des membres souffre de schizophrénie présentent un risque plus élevé de développer cette pathologie. Des travaux ont ainsi démontré que le jumeau monozygote ( vrai jumeau) d’un patient souffrant de schizophrénie avait un risque allant jusqu’à à de développer lui aussi la maladie. Une vaste étude génétique , la plus importante conduite jusque-là dans le domaine psychiatrique, souligne le lien entre génétique et schizophrénie. Il n’empêche pas qu’il peut y avoir d’autres causes environnementale.


Il existe probablement un facteur génétique. Le rôle de l’environnement familial dans le développement de la schizophrénie, semble difficile à cerner. Pour un enfant ayant une vulnérabilité génétique à la schizophrénie, une carence affective ou une forte surprotection pourraient faire partie des facteurs influençant, plus tar le déclenchement des symptômes. La génétique a eu des rapports difficiles avec les sciences humaines, d’abord pressentie par les philosophes, elle fut utilisée en psychiatrie, non pour l’aide de patients reconnus comme vulnérables, mais dans l’idée d’un arrêt des dégénérescences dans la population (théorie de Morel).


Pour le côté génétique , les chercheurs ont mis en évidence de nombreux gènes dont la mutation faciliterait la survenue de la maladie. On a ainsi déterminé que les personnes, dont un.

En outre, chez deux vrais jumeaux qui ont le même patrimoine génétique , le risque de schizophrénie de l’un est de à si l’autre est malade. Ainsi, même en présence de variants génétiques à effet majeur, la génétique n’explique pas à elle seule la survenue de la maladie : elle dépend également de l’environnement. Les études qui ont été faites chez les vrais jumeaux dans des familles d’adoption, montrent que la schizophrénie à une composante génétique importante. L’utilisation de produits hallucinogènes comme le LSD peut favoriser la survenue de troubles psychotiques.


Ces deux éléments réunis pourraient en effet, favoriser la survenue de la maladie.

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